Identification des opérations non-cliniques et mise en place des référentiels d’évaluation adaptés

L’action vise à réfléchir un cadre psychosocial d’évaluation des opérations non cliniques qui sont ou seront développées au sein du projet HIT. Basé sur les travaux du LP3C, ce cadre évaluatif permettra une définition des perceptions que les usagers ont des solutions innovantes (e.g. acceptabilité sociale) et des facteurs qui, selon eux, favorisent leur usage et/ou leur diffusion.

État d’avancement :

En cours

Afin de concevoir le cadre psychosocial d’évaluation des projets non cliniques, une thèse a débuté le 18 octobre 2021 (i.e. École Doctorale 603 : Éducation, Langages, Interactions, Cognition, Clinique _ ELICC, ed-elicc.u-bretagneloire.fr/). Les travaux de recherche amorcés par Nolwenn Morisset ont ainsi permis :
● une revue de la littérature centrée sur l’évaluation des solutions innovantes (i.e. niveau individuel, interindividuel, organisationnel et sociétal). Celle-ci est toujours en cours ;
● une définition des projets innovants non cliniques via des entretiens semi-dirigés (N=23), coanimés avec Maud Nezan (IMT Atlantique). Ces entretiens aident le LP3C à déterminer les besoins et/ou attentes en matière d’évaluation des porteurs d’opérations ;
● une définition concertée avec les acteurs du projet HIT (IMT Atlantique, CoWork’HIT) du périmètre des évaluations. Celles-ci envisagent une mesure de l’acceptabilité sociale, de l’émergence de l’idée au développement de la solution innovante.

Faits marquants 2023

Réalisation d’une veille bibliographique sur les différents types de mesure et les méthodes de collecte de données pertinentes pour notre domaine d’étude. Parallèlement, les travaux de recherche ont amorcé la conception d’un cadre évaluatif, en tenant compte des dimensions psychosociales. Une fois cette base établie, le modèle d’innovation sociale et les modalités spécifiques d’évaluation ont été présentés. une collaboration étroite avec IMT Atlantique a permis d’enrichir les recherches en favorisant les échanges d’expertise et la mutualisation des ressources.

Perspectives 2024

● Finalisation du cadre évaluatif des projets non cliniques
● Finalisation des trois premiers livrables
● Anticiper la rédaction du mémoire de thèse

Nos objectifs :

  • Améliorer et structurer la formation des professionnels du handicap, en proposant des temps et des supports d’information communs et en créant de nouvelles formations ;
  • Faire évoluer les représentations du handicap pour réduire la stigmatisation des personnes, favoriser leur inclusion, y compris numérique, et développer l’handicapowerment.

À la base des opérations

Au départ, il y a la Loi de 2005 qui a instauré un droit à la scolarisation pour tout jeune en situation de handicap. Nous constatons que des progrès considérables sont menés pour tendre vers une école inclusive. Ces dix dernières années, les effectifs d’élèves handicapés scolarisés en « milieu ordinaire » ont augmenté de 80 % dans les écoles, collèges et lycées. Néanmoins, la scolarisation des enfants en situation de handicap continue à faire débat ; les enfants sont souvent orientés vers des structures spécialisées dans lesquelles l’accompagnement n’est pas toujours en adéquation avec les besoins. En effet, la formation des professionnels de santé et du social au handicap est encore insuffisante étant la clé pour un accompagnement réussi et adapté. Les formations initiales sont contraintes par des référentiels nationaux et les enseignements traitant de la question du handicap sont en nombre limité. Des formations continues existent mais sont encore peu accordées aux professionnels et peu valorisées par les établissements. Pourtant, la réglementation (ordonnances du 26/09/2014 & 05/05/2015) a introduit un certain nombre d’obligations en matière de formation et sensibilisation du personnel. Ainsi, nous avons pour ambition de créer de nouvelles formations ou d’accompagner l’évolution de formations existantes, initiales ou continues, en intégrant des modules de spécialités sur le thème du handicap pour renforcer le développement des métiers.

De plus, la contribution des proches est essentielle et nous envisageons d’apporter de la formation et de l’information sur leur rôle de « care » pour valoriser leur place dans l’accompagnement.

Exemples de solutions développées

  • Des élèves mieux intégrés à l’école par le développement d’outils pédagogiques adaptés aux besoins (solution Kaligo) et une école plus inclusive pour tous les enfants (Rectorat) ;
  • Une coopération affirmée entre les organismes IFPS Lorient, PFPS du CHU de Rennes, Askoria et l’IFPEK pour le développer et exploiter un centre de ressources pour la formation sur le handicap (La Ruche) ;
  • La création d’une filière « Impression 3D et handicap » sur notre territoire.

Notre ambition

En définitive, l’ensemble des partenaires souhaitent expérimenter des solutions visant à améliorer l’accueil et l’accompagnement des personnes en situation de handicap dans leur parcours de vie citoyenne et professionnelle, sans oublier les personnes qui les entourent.