Communauté de patients « makers »

La fabrication numérique, et l’impression 3D en particulier, est de plus en plus utilisée dans le secteur médical, avec des applications et des investissements importants : en 2023, 25% des dispositifs médicaux sur le marché seront conçus avec une imprimante 3D, selon les tendances du cabinet Gartner.

État d’avancement :

En cours

Dans le domaine des aides techniques personnalisées / sur mesure, l’impression 3D apporte de nombreux avantages par rapport aux techniques de fabrication classiques utilisées à ce jour en ergothérapie : adaptation, reproduction, esthétique, poids, partage, temps, coût, accessibilité, appropriation, médiation/occupation… L’accessibilité est l’intérêt principal de l’impression 3D pour les personnes en situation de handicap. La conception étant numérique, la possibilité de créer son aide technique tient à l’accessibilité de l’outil informatique, pour permettre à des patients/résidents de co-concevoir leurs propres aides techniques.

Fort de ce constat, le concept du REHAB-LAB est né au Centre Mutualiste de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelles (CMRRF) de Kerpape à Ploemeur (56) en 2016. Un REHAB-LAB est un laboratoire de fabrication (fablab) intégré dans une structure sanitaire ou médico-sociale. Il vise à favoriser une approche inclusive et participative des patients/résidents de ces structures dans la conception de leurs propres aides techniques via impression 3D. Véritable lieu d’échanges, de partage et de formation en dehors des soins, le REHAB-LAB se base sur une collaboration entre patients/résidents, ergothérapeutes (et équipe pluridisciplinaire) et référents techniques.

À présent l’objectif est de multiplier cette initiative en structurant l’organisation des REHAB-LAB (basé sur un outil de plateforme) dans le but de partager des aides techniques, des retours d’expériences, des documents de bonnes pratiques et des recommandations.

Description de l'axe

La dissémination du projet HIT s’appuie sur trois volets :

  • La sensibilisation, promouvoir le projet HIT, son existence, ses contours ;
  • La diffusion, informer et exposer les résultats du projet HIT ;
  • L’exploitation, encourager l’utilisation des résultats du projet HIT.

Lorsqu’ils sont combinés, ces trois volets maximisent l’impact du projet et contribuent à sa « durabilité ».

Au-delà de la dissémination, la communication du projet HIT est essentielle et porte sur le projet en général. Par exemple, les défis sociétaux qu’il adresse ou la plus-value des actions concrètes qu'il apporte pour toutes les personnes en situation de handicap. Les activités de communication incluent, par exemple, l’identité visuelle, le site Internet, les relations presse, l’accompagnement des partenaires dans leur communication accessible, etc.

Ce rayonnement est réalisé auprès :

  • Du grand public, avec une communication régulière sur les 8 années du projet ;
  • Des acteurs de la filière, pour faire bénéficier du retour d’expérience du projet HIT ;
  • Des institutions, en se positionnant comme acteur des évolutions législatives et règlementaires touchant les activités des acteurs de la filière ;
  • Des autres territoires, afin de diffuser le modèle de territoire inclusif expérimenté par Lorient Agglomération et ses partenaires dans le cadre du HIT à une échelle nationale et internationale ;
  • Des autres populations, telles que les personnes âgées en perte d’autonomie, pour lesquelles les solutions mises en place dans le cadre du HIT pourraient avoir un réel impact sur leur parcours de vie.

Au travers de ces actions, le projet HIT permettra ainsi d’assurer un impact allant au-delà du territoire d’expérimentation, et au-delà des personnes en situation de handicap. Pour cela, Lorient Agglomération s’appuie sur la création d’un référentiel territorial novateur sur la thématique du handicap, l’organisation d’évènements et le déploiement de divers outils de communication.